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Dans votre esprit, ce nom rime sûrement avec un générique bien connu, l’image d’une mèche qui défile et la phrase « Ce message s’autodétruira dans cinq secondes ».

Mission Impossible est tout d’abord une série qui naît dans les années 1960. C’est une agence d’espionnage avec des agents secrets super entraînés…

Cinquante ans après, Mission Impossible connaît toujours un grand succès grâce à ses œuvres cinématographiques. La saga débute en 1996 sur grand écran avec l’acteur principal Tom Cruise qui joue le rôle d’Ethan Hunt. Les films s’enchaînent au fil des années et le tournage de Mission Impossible 7 est actuellement en cours. Un huitième opus est déjà programmé, toujours avec Tom Cruise à l’affiche.

Le film qui nous intéresse dans ce billet est Mission Impossible 4 « Protocole fantôme ».

Un agent de la force Mission impossible se fait tuer par une tueuse à gage, Sabine Moreau, engagée par le méchant du film, Cobalt, alors qu’il venait de récupérer une mallette contenant des codes nucléaires.

Ethan Hunt, alors infiltré dans une prison russe en tant que prisonnier, doit s’évader, de manière spectaculaire comme à son habitude. Son équipe l’attend dehors, dans une camionnette, et le mène à une cabine téléphonique dans laquelle il reçoit sa prochaine mission : dérober le dossier de Cobalt dans les archives du Kremlin afin de déjouer son plan et récupérer les codes nucléaires. Ethan et son coéquipier Benjamin Dunn parviennent à entrer dans le Kremlin en se faisant passer pour des officiers gradés russes.

Les archives se situent en sous-sol : on les voit descendre des escaliers et arriver devant une porte blindée dont ils déverrouillent la serrure électronique à l’aide de leur gadget.

Le lieu semble ultra sécurisé car ce sont d’autres portes blindées qui permettent d’accéder aux différentes salles d’archives, dans des couloirs avec des caméras de surveillance et un poste de sécurité.

Afin de se dissimuler secrètement dans la salle des archives qui les intéresse, ils utilisent un écran géant et une tablette afin que le garde qui surveille voit toujours le même couloir vide.

Ethan fouille dans des tiroirs métalliques à la recherche de ce qui semble être un microfilm. Le dossier de Cobalt a malheureusement disparu.

Au même moment, ils interceptent des bruits dans leurs oreillettes qui leur indiquent qu’un homme se fait tuer et que les gardes sont alertés qu’il se passe quelque chose aux archives.

Les deux agents se dépêchent de sortir du bâtiment et Ethan croise un homme tenant une mallette dans l’un des couloirs des archives… Une fois sur le parvis du Kremlin, il aperçoit le même homme à la mallette mais une forte explosion détruit le Kremlin.

Sous la violence du choc, Ethan est à terre et se réveille ensuite menotté à un lit d’hôpital. L’officier de police lui montre la veste réversible qu’il portait. Ethan parvient à s’enfuir de l’hôpital et à rejoindre le Ministre de la Défense dans sa voiture. Celui ci lui annonce que l’agence est dissoute car la force Mission impossible est soupçonnée d’avoir causé l’explosion du Kremlin et que le Président américain a donc activé le Protocole Fantôme : Ethan et ses coéquipiers devront se débrouiller seuls, de manière clandestine et avec peu de moyens, pour arrêter Cobalt et sauver la Terre (ou les États Unis) d’une menace terroriste nucléaire. La voiture se fait attaquer et le Ministre décède sous les yeux impuissants d’Ethan et d’un analyste, William Brandt. Les deux hommes parviennent à rejoindre un wagon dans lequel les agents Benjamin et Jane Carter prenaient la fuite. Tout ce petit monde se joint à Ethan pour poursuivre la mission et fait route pour Dubaï afin d’intercepter la vente des codes nucléaires entre Cobalt et Sabine, dans le célèbre Burj Khalifa.

Mission impossible est avant tout un film d’action, avec des cascades toujours plus surprenantes les unes que les autres. Dans ce volet nous avons toute une scène qui se déroule dans les archives du Kremlin et qui révèle l’intérêt des documents à travers la protection dont ils bénéficient, et par l’importance du dossier disparu qui aurait permis de résoudre l’intrigue plus rapidement. On se retrouve néanmoins dans un endroit austère, sombre et avec plein d’armoires métalliques. C’est aussi déconcertant pour un archiviste de voir la vitesse à laquelle il trouve le tiroir contenant les microfilms qui l’intéressent… enfin, je me dis que tout a dû être détruit dans l’explosion du bâtiment.

Soraya Benseghir